Le Iaïdo

 

LA PRÉCISION, L'EFFFICACITÉ, LA BEAUTÉ

 

Durant près de 1000 ans, le sabre Japonais (Katana) fut par excellence l’arme du Bushi (guerriers japonais, aussi appelés Samuraï). Arme redoutable, dont les procédés de forge avaient atteint un haut niveau de perfection, le Katana ne donnait cependant toute sa puissance qu’entre des mains expertes. Des gestes élémentaires, comme dégainer, couper ou rengainer le sabre furent épurés au fil du temps afin d’obtenir la plus grande efficacité.

Héritage des techniques de combat, le Iaïdo, ou art du sabre, est aujourd’hui une école de maîtrise du geste et de concentration mentale.

Les Bushi avaient remarqué que lors d’attaques imprévues, c’est la rapidité avec laquelle on dégainait le sabre et on enchaînait une contre-attaque, qui permettait d’acquérir un avantage fondamental dans le combat. C’est de cette observation qu’est né le laïdo.

Le laïdo (ou laï) regroupe un ensemble de techniques d’escrime au sabre qui consistent à dégainer puis à couper l’adversaire, dans le même mouvement continu.

 

LES APPORTS

 

La Précision, à travers la perfection du Katana, fruit d’un travail de plusieurs siècles pour parvenir enfin à la forme parfaite. La précision encore, à travers le travail sans cesse renouvelé du pratiquant qui tend tel un peintre vers un objectif inaccessible : le geste parfait.

L’efficacité, dans la transformation qu’il opère sur le pratiquant assidu, alchimie subtile de l’effort et de la pratique, qui le régénère et l’enrichit. Tel l’incessant polissage du galet par la mer, la répétition du geste s’attache à supprimer l’inutile, l’aspérité, le défaut.

Travailler le laïdo, c’est rechercher le zéro-défaut, la qualité totale. La beauté surgit d’elle-même de cette inlassable quête du mieux.

 

L’ARME

 

Pour débuter dans la pratique du Iaido, on utilise généralement un Boken ( sabre en bois) qui sera très vite remplacé par un Iaito, (sabre d’entraînement) qui à le même aspect (taille, masse) qu’un Katana mais qui ne coupe pas.


LA TENUE

 

Le Iaido se pratique pieds nus et revêtu de vêtements spécifiques à cet art martial :
le Iaidoka porte une veste comme les kendokas. Pour maintenir la veste fermée, une ceinture large et longue (Obi) est nouée autour de la taille. Elle permet également de maintenir en place le sabre (Iaito, Katana).
Un pantalon très large (Hakama), est fixé autour de la taille à l’aide de ceintures qui viennent se placer par-dessus le Obi. La couleur de ces vêtements peut être blanche, noire ou bleue.

 

 

Pour des informations complémentaires et le détail des katas passez à la bibliothèque - ici

 

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